Le projet CASA 2040, piloté par la CASA et le syndicat mixte Sophia Antipolis, vise à concevoir l’aménagement et l’urbanisation du territoire à l’horizon 2040. Il s’agit de répondre aux enjeux environnementaux et climatiques, notamment liés à la question de la mobilité.

Compte tenu du climat méditerranéen du territoire parmi les plus ensoleillés de France, le MIG SOLAIRE 2024 propose de contribuer aux réflexions de la CASA et de la ville de Valbonne pour la décarbonation de la mobilité.

L’approche multidisciplinaire retenue inclut l’ingénierie énergétique solaire photovoltaïque, les sciences des données,
l’analyse de cycle de vie des impacts environnementaux ou encore l’urbanisme.

17 élèves se sont lancés un défi de taille :

Encadrés par le chef d’atelier Francis Fournier et le professeur Philippe Blanc, les élèves ont collaboré au sein de trois sous-ateliers parallèles (structure, cycle, électrique). Ensemble, ils ont construit un véhicule opérationnel en un temps record. Ca a été pour eux l’occasion de perfectionner leurs compétences techniques en atelier, et surtout de renforcer leur esprit d’équipe à travers un projet innovant.

Le résultat : un Vhéliotech prêt à affronter les routes vallonnées de Sophia Antipolis pour des tests en grandeur nature.

	Le projet Vhéliotech démontre qu’avec des outils simples, une organisation rigoureuse et une vision durable, il est possible de concevoir des solutions concrètes pour une mobilité plus respectueuse de l’environnement. Une belle réussite qui témoigne de l’engagement de Mines Paris – PSL en faveur de l’ingénierie au service de la transition écologique.

Au-delà de la construction du véhicule, les élèves ont modélisé les performances énergétiques du Vhéliotech. Ils ont analysé la puissance solaire entrante et la consommation mécanique, tout en explorant les impacts d’une telle innovation dans le cadre du projet CASA 2040.

D’autres pistes sont aussi investiguées par les élèves autour du rôle de l’énergie solaire dans la transition de la mobilité dans la CASA. Cela inclut l’identification et le dimensionnement d’ombrières photovoltaïques associées à des bornes de recharge, avec ou sans capacité de stockage. Les élèves travaillent également sur la mise en place d’un outil en ligne d’optimisation de parcours en mobilité électrique (et potentiellement solaire), tenant compte des besoins (pente) et des apports énergétiques (solaire) le long des trajets possibles.